«Cette invisibilité des femmes dans la paysannerie n’est sans doute pas différente de celle des femmes scientifiques ou ouvrières dans une histoire du monde qui s’est écrite au masculin. La seule différence pour moi est que je suis issue de cette paysannerie et d’une longue lignée de femmes qui se sont échinées sur les Hautes-Chaumes des Monts du Forez, travaillant comme de véritables bêtes de somme et élevant des flopées d’enfants tout en restant derrière leurs hommes, dans l’ombre et sans élever la voix.» Marie-Ange Poyet